Des souvenirs danseurs~ [Pv : Kaylee]

J'étais devant l'ouverture de la porte du studio de danse, vaste, grand, lumineux. C'était magnifique, surtout quand les décorations de l'époque laissant une trace des premiers et des derniers à avoir occupé cette pièce nous donnaient l'impression de rentrer dans une petite salle de balle.
Le parquet n'était pas tout neuf mais on pouvait toujours danser avec facilité dessus. Au-dessus de nos têtes, deux grands lustres qui se découpaient du plafond, blanc cassé où sur les coins on pouvait distinguer quelques gravures artistiques. Un gigantesque miroir dominait la pièce reflétant celle-ci dans sa quasi-totalité. Les rideaux en velours rouge étaient attachés sur les côtés, laissant la lumière du soleil pénétrer dans la vaste pièce équipée du matériel pour la danse. Les barres, calées contres les murs et des poufs installés avec d'autres choses pour monter des scènes de spectacle, pour la danse moderne.
Je m'avançais enfin, marchant délicatement, doucement, laissant mes yeux se poser dans tout les moindres recoins. Ce n'était pourtant pas la première fois que je venais ici, mais... juste à cet instant, je me remémorais des souvenirs : Je me voyais à l'age de 7 ans, tournoyant au milieu, accompagnée du piano. Mes autres camarades, assis sur les bancs, les yeux emplis d'admiration ou de jalousie. C'était le bon vieux temps...
Je secouais la tête, un léger sourire déformant le coin de mes lèvres. Ça pouvait paraitre stupide de se souvenir de ça, voulant à tout prit retourner en arrière pour revivre ne serai-ce qu'une seconde ce bref instant de pure joie, ce bref instant où je savais que tout allait bien, où je savais que je n'avais pas un manque, un vide dans mon cœur, où je savais... Que j'avais toujours mon père et ma sœur en vie... Je soupirais et passais ma serviette autour de mon cou, échauffant ce dernier en le penchant de gauche à droite, de bas en haut en simultané avec mes chevilles qui effectuaient les mêmes mouvements. Les bras, les épaules... l'échauffement de base.
J'attachais mes cheveux en chignon, serrais mes chaussons et regardai l'ensemble devant le miroir...

« Tu n'as pas changé Gabi'... » me dis-je à moi même.

J'avançais de nouveau, tendant les pointes, effectuant des mouvements de jambes et bras souples et gracieux. Je tournais lentement, concentrée sur un point fixe pour trouver mon point d'équilibre.
J'avançais plus vite, tournais de nouveau avec vitesse. Je constatais que je n'étais pas aussi rouillée que je le pensais, que la danse ne m'abandonnait toujours pas.
Je me mis à sourire comme une imbécile heureuse et à tourner dans toute la pièce, sautant, alternant par des pas de bourret etc...
Il n'y avait pourtant pas de musique, mais danser dans le calme pouvait aussi être bien et entrainant.

- Je me baladais dans l’établissement, j’avais déjà beaucoup marcher, j’avais mal aux jambes pourtant j‘étais sportive, je faisais souvent de la natation. Ma cigarette a la main je regardais les tableaux sur les murs, certains représenter de veilles personnes ou de jolie paysages ; je n’en connaissais aucun. Ma cigarette a peine entamait je pensais déjà a la prochaine que j’allais pouvoir fumer, ici c’était interdit enfin comme dans toute les écoles, mais cela m’importais peut. Je rigolais toute seule pensant aux punissions les plus débiles que les proviseurs ont pu me donner, je me demandais bien ce qui avait pu leur passer par la tête.
A un moment je m’arrêter net, j’entendait des bruit de pas, mais pas comme si il avançait plutôt comme ci ont taper du pied sur un parquet, comme ci quelqu’un danser, mais je n’entendais aucune musique. Je reprenais mon chemin tout doucement, le bruit devenait de plus en plus fort, j’aperçu au loin des miroir, de gigantesque miroir et une ombre qui virevoltait dans tout les sens, avec de doux pas, aussi gracieux les uns que les autres, quand j‘était petite ma mère voulait a tout pris m‘inscrire à un cours de danse classique, et déjà à cette âge là je ne voulais pas, en plus a cette période je piquais les vêtement de mon frère ils étaient trop grand mais je disais que au moins ça faisait class, alors que maintenant quand j‘y réfléchis, ça faisait plus clown qu‘autre chose. Je mettais ma cigarette a la bouche et regardais mon portable, aucun messages, personne ne pensait a moi, personne ne voulait savoir si j’était bien installer ou autre, de la part de mes parents je m’y attendais mais de celle de mes amies… Quand a mon frère j’avais beaucoup hésiter. Quand je m’approchais je pu voir qui était cette femme, c’était la directrice, elle dansait tellement bien.
Je m’arrêtais et essayer de ne faire aucun bruit, elle me faisait penser à mes amies qui aimer tant la danse, moi je n’aimais pas ça, c’était trop « fille » à mon gout, enfin ça l’est encore. Dans ma merveilleuse discrétion, mon portable vibra ne voulant pas que quelqu’un l’entende, je le sortit de ma poche a toute vitesse et le laissa tombé par terre sans le faire exprès. Je cligna fort des yeux et me détesta immédiatement. Je priais pour que personne ne m’es entendus. De plus je ne vis pas quel était le message…

Cette sensation je l'avais revécu il y a... quelques années de cela, et tout ça me semblait tellement loin et à la fois tellement près. C'était confus, je n'aimais pas me sentir au milieu du proche et du loin, j'avais l'impression de divaguer mais comment ne pas déjà divaguer lorsque l'on est déjà emporté par quelque chose de si bien, sensationnelle et réconfortant. J'avais même l'impression de rajeunir, me sentir plus légère, plus sûr de mes pas et de moi-même, sans craindre la moindre foulure ou claquage. La danse, c'était ma vie, tout comme le chant et la musique et jamais je n'abandonnerai cette passion, ce métier.
Je tournais encore et toujours et finis par un grand jeté, un pas très beau, souple et délicat : Un saut en faisant le grand écart. Et c'était au moment où mes deux pieds touchaient le sol que, j'entendis un bruit. J'ai pensé que c'était peut-être le bois de mes chaussons mais non, le bruit provenait de la porte.
Je respirai un moment avant de me retourner. Peut-être était-ce juste un craquement du sol, des murs ou du plafond, un courant d'air qui a fait claquer une porte...
Je tournais la tête, suivis par mon corps et mes yeux et regardais en direction de la sortie où je vis, le portable à la main, une jeune fille. C'était Kaylee Salvatore, la petite nouvelle que j'avais accueilli la veille, une jeune fille qui c'était déjà fait remarquer en me tutoyant... Puis, je pensais même qu'elle fumait et qu'elle ne se gênerait pas pour le faire à l'intérieur et justement, justification de mes doutes, c'était bien le cas ! Je ne pouvais m'empêcher de coller mes yeux sur cette chose fumante, calée entre ses doigts, ayant aussi une odeur à vous prendre les poumons et à vous arracher une quinte de toux.
Je croisais les bras et la regardais d'un air normal et non en colère.

« Il me semble avoir déjà fait une réflexion sur le tabac n'est-ce pas ? Je crois même qu'il serait inutile de me répéter... » je décroisais les bras et me retournais. « Allez, je veux bien fermer les yeux sur ça, jette la et... n'en parlons plus, j'espère tout simplement ne pas avoir le déplaisir de te croiser dans les couloirs la clope au bec » Continuais-je en désignant une corbeille à côté d'elle.

Cette cigarette dans un lieu fermé et public, ce n'était qu'un genre qu'elle se donnait, elle cherchait juste à attirer l'intention, ça ne pouvait être que ça, il n'y avait pas de doute. Les jeunes qui aiment enfreindre le règlement n'étaient que des jeunes qui cherchaient à ce faire voir, à attirer les yeux sur eux, pour montrer qu'ils sont là... Pourquoi font-il ça ? Allez demander à leurs parents qui ne s'occupent pas d'eux...

« Je peux savoir ce que tu es venu faire ici ? Enfin je veux dire, tu dois faire ta visite, tu passais juste là car tu m'a entendu ? »

Je prenais la serviette et la mit autour de mon cou.
Le bruit était bien d'elle, apparemment, elle avait fait tomber son portable...

« Je fais trop de bruit c'est ça ? On entend tant que sa les bruits de pas ici ? »

Je me relevais le portable a la main ne voulant pas le regarder, j’avais un peu peur du message que j’avais pu recevoir. Elle me regarda d’un air calme, je pensais qu’elle aller me regardait genre « je vais te tuer ».Elle regarda ma cigarette, je me rappelais ce qu’elle m’avait dit, elle croisa les bras, me dit qu’elle m’avait déjà fait la remarque les décroisa et me proposa de la jeté en me montrant une poubelle et de fermé les yeux dessus si je le faisais, elle croyait vraiment que j’allais jeter ma cigarette, mais elle rêvait les yeux ouvert et puis quoi encore…
Je la regardais sévèrement, je ne pensais pas lui faire peur elle avait l’air d’être une femme forte, et puis je ne voulais pas lui faire peur, juste lui montrais que même si son métier lui permettais d’avoir de l’autorité sur moi, ce n’était pas pour ça que j’allais faire tout ce qu’elle me disait, faut pas rêver non plus ma chère. Je la regardais dans les yeux, ramenais ma main vers ma bouche et pris ma cigarette à la bouche, un sourire en coin m’échappa.

« J’en ai rien a faire que vous femiez les yeux la dessus… »

Je rigolais a la suite de ma phrase, comme ci elle me faisait peur, elle va faire connaissance de la vrai Kaylee Salvatore, je vais cacher au maximum mes bons coter qui son bien cacher, même très bien, en fait je ne sais même pas si ils existent. J’avais envie d’être méchante peut être parce que cette femme a l’air d’une personne attachante elle me faisais penser a ma tante, la seule qui m’aider à oublier les soucis que j’avais chez moi, mais malheureusement elle succomba il y a quelque mois a une grave maladie, c’était la seule personne qui voulais que mes parents arrête de me traiter comme ça quand j’étais priver de sortie, et que je n’arrivais pas a faire le mur, elle venait rendre visite a mes parents et me donner en cachette des paquets de cigarette. Bref, pour moi quand ma tante était morte elle m’avait abandonné en faite j’étais un peu hypocrite a cette époque la. Je rejeté la faute sur elle…

« Je me baladais, je voulais pas enfumer Nikita de l’odeur de ma cigarette, je suis gentille Hun ! Je passais par la juste parce que c’est le chemin … »

Pour les bruits j’avais tellement envie de lui dire, que oui ont entendais ses bruits jusque la puisqu’elle dansait comme un éléphant même si tout ça était complètement faux. Je rigolais toute seule de mes pensés.
Je me décidais enfin a regardais mon portable, j’ouvrais le message et je me rendis compte que le message n’était qu’une pub, je baissais les yeux, les larmes me montais aux yeux, au fond de moi je voulais que ce soit mes parents qui m’envoyaient un message pour prendre des nouvelles de moi, je m’accroupi par terre comme pour nettoyer mes chaussures qui n’avait aucune saleté sur elle, en fait cette position était celle que je prenait quand j’avais envie de pleurer, la colère m’envahit, je me détestais d’être dans cet état la juste pour mes parents alors qu’ils n’avaient jamais rien fait pour moi, ils m’avaient toujours abandonné, depuis mes 10 ans ils me laissaient seule mais ils n’avaient jamais compris que j’avait énormément besoin d’eux et j’ai toujours besoin d’eux.

Étais-je en train de me faire une ennemie ? Au fond, je m'en fichais un peu. Qu'elle m'aime ou qu'elle m'aime pas, on s'en foutait non ? Je n'allais pas être foudroyée parce-que je ne convenais pas à mademoiselle Salvatore, il manquait plus que ça...
Elle me regardait avec un air sévère, essayait-elle de me faire peur, de m'intimider ? Si elle croyait ça, elle se mettait le doigt dans l'œil et jusqu'au coude. C'était pas une gamine qui allait m'envoyer au fond de mon trou de souris. L'élève qui devait me tenir tête n'était pas encore né...
Il fallait bien lui apprendre les choses à celle-la, je devais bien avoir un minimum d'autorité sur elle, et elle... du respect ! Sinon dans sa vie future et professionnelle elle pouvait être sûre qu'elle était foutue ! Mais bon, si elle voulait couler et mal tourner, c'était son choix, après tout, je n'étais pas sa mère~
On dirait qu'elle me défiait à me regarder comme ça, dans les yeux. Elle provoquait aussi... Continuant de fumer devant moi, un petit sourire en coin et à me dire qu'elle n'en avait rien à foutre que je ferme les yeux sur cette entorse au règlement. Elle rigolait même de sa conneries... Puis elle continuait en me certifiant qu'elle était gentille de ne pas enfumer son colocataire, le jeune Nikita qui lui, semblait doux et gentil... J'avouais que là... Wouaa, elle avait fait un grand effort, hallucinant ! Non mais... Elle se foutait de moi là !

« Donc est-la gentillesse de ne pas m'enfumer aussi ! » Répondis-je en essayant de garder mon calme. « Puis... Tu as dû sacrement bien te balader ici, au point d'arriver ici, car le studio de danse est assez éloignée du hall... » Continuais-je avec un ton trainent mais enjoué.

Elle regardait son portable, comme si, quelque chose bloqué... Elle n'osait pas regarder quelque chose. Elle s'accroupit soudain. Elle nettoyait ses chaussures ? ... étrange, étrange. Son attitude avec si soudainement changé...
Je m'approchais d'elle, tout de m^me hésitante

« Pourquoi tu ne te relèves pas ? Tu es sûre que sa va bien ? »

Puis sur le coup, je choppais la cigarette qu'elle tenait et avec un geste doux et délicat, je redressais sa tête.
Je ne savais pas si c'était la lumière ou bien le fait qu'elle était triste mais, j'avais la grande impression de voir ses yeux humides et elle, en train de se battre pour ne pas les faire couler. Sa gorge était serrée, ça se voyait.
Peut-être que ce changement d'expression soudain était-dû... au portable ? Avait-elle reçu un message qui fallait pas ? Je n'en savait rien, mais je voulais le savoir, ma curiosité me poussait à bout. Puis je n'aimais pas voir mes élève ainsi, je savais que je devais les aider même si, en quelque sorte... se n'était pas mes affaires.

J’étais toujours accroupi par terre je croisais les bras et mettais ma tête dedans tout en évitant de verser des larmes, je ne voulais pas pleurer, je voulais courir, m’enfuir comme je l’avais souvent fait. J’avais parfois envie de mourir, mais je me disais que ma mort ferait plaisir a tellement de personne que je ne pouvais pas leur faire ce plaisir. J’écoutais ce qu’elle disait oui si je ne voulais pas enfumer Nikita, je ne vois pas pourquoi je devrais l’enfumer, je me détester d’être méchante comme ça, avec toute les personnes que je croiser, je ne voulais pas être comme ça, mais c’était comme ci j’y étais obliger. Je ne me baladais pas vraiment, je divaguais, m’enfuyais, j’évitais les discussions possible avec mon camarade de chambre, je ne voulais rien lui dire de ma vie, en fait je voulais mentir, je voulais faire croire que chez moi tout aller bien, nous nous entendons parfaitement, je voulais faire croire que ma famille était parfaite, ce que j’avais toujours voulue.
Elle s’approcha de moi, je me reculer légèrement mais le mur me bloqua j’avais sentie que quelques larmes coulaient sur mon visage je ne voulais pas qu’elle le voie.
« Je… Vous ne devez pas me voir comme ça »
Dans un même mouvement je me relevais, essuyais mes larmes, et m’éloignais le plus possible, j’étais dos à elle, je ne voulais pas me retournais mais j’avais laisser par terre mon portable, je devais le récupérer c’était vital. Je me détacher les cheveux comme pour cacher mon visage, je me rendis compte que je n’avais plus ma cigarette dans les mains, me l’aurais t’elle prise ? Je me retournais doucement vers elle, aucune larme sur mes joues, mes cheveux cacher légèrement mon visage, elle ne pourrait rien voir. Je lui souriait vite fait, comme pour lui dire ça va. Il fallait que je dise ce qu’il m’arriver mais je ne pouvais pas personne ne me comprendrais, j’avais déjà fait des tentative de suicide, j’allais passer pour une folle et mes parents seraient mit au courant, et ça je ne le voulait pour rien au monde.
« Excusez moi de vous avoir déranger, je vais vous laissez maintenant. »
J’essayais d’être la plus gentille possible, quelque chose de très dur pour moi, plus je le regardais plus j’avais envie de lui parler. Je voulais rester ici, m’assoir par terre avec elle, et lui racontais tout mes problèmes. Je bafouillais une phrase ;
« J’aurais aimer vous parlez… »
Lui tournais le dos et m’apprêtais à partir, je me retournais rapidement, ont se serait cru dans un film romantique ou dramatique…
Que m’arrivais t-il ? Ce n’étais pas moi, j’avais était gentille avec elle, du moins j’avais essayer, c’était comme ci quand j’étais avec elle, ça m’apaisait, je n’avais jamais vécu ça, cette femme n’est pas normal, j’espérais qu’elle ne parle a personne de ce moment de faiblesse de ma part.

Je pouvais vous garantir que ça m'étonnait plus qu'un peu. Je venais à peine de débuter ma carrière en tant que membre disciplinaire et je venais à peine de découvrir ce qu'était la catégorie rebelle et j'avais aussi découvert une autre face de ceci... Et mon tout premier exemple était Kaylee, cette jeune fille aux cheveux roses bonbon aux allures de « Fais gaffe t'es sur mon chemin alors dégages ou je te déboite l'épaule » Un peu garçon manquait en clair, qui veut montrer sa grande puissance de dur et de cruel... C'était tout de même pathétique ce genre de personne, on aimerait bien ne pas les voir mais, la vie ne les effacera pas pour nous faire plaisir car il en était ainsi. Mais, ces gens là qu'on craint et qu'on évite ils ne sont pas aussi fort que ça, et termine toujours par laisser leur côté humain sensible sortir. J'avais apparemment, enfin, je le pensais, ça sous les yeux !
J'avais essayé de redresser sa tête pour vérifier quelque chose car je le savais au fond de moi, qu'elle pleurait, même si je n'étais au courant d'aucunes raisons valables pour lui causer ceci. Mais elle ripostait non violemment en reculant mais se tapant légèrement le dos contre le mur. Sa se voyait qu'elle cachait quelque chose, sa réaction ne pouvait pas nous faire dire le contraire : Elle se redressait brusquement essuyant le liquide de la tristesse, me disant que je ne devais pas la voir comme ça.
Je me relevais à mon tour ne la lâchant pas des yeux, étudiant bien ses traits. Je ne voulais pas lui faire peur et faire ma grande curieuse en lui demandant ce qui se passait au risque de me la mettre à dos et de la voir courir en pleure en me mettant la faute sur moi-même. À vrai dire, je ne savais pas vraiment quoi faire, car, je ne savais absolument pas comment me comporter avec une élève en pleure devant moi, surtout que... personnellement, si j'étais à sa place, je serais vite partie, ne voulant plus m'afficher devant la directrice. Mais non, elle c'était tout le contraire, elle restait, je sentais qu'elle voulait partir mais bizarrement, quelque chose la retenait ici.
Elle avait maintenant détaché ses cheveux et s'était retournée doucement vers moi, m'adressant un petit sourire, complètement faux. J'aimais pas ça, c'était de la comédie, mais qu'avait-elle bon sang ? Je détestais voir les gens montrer autre chose que le sentiment qu'il avait actuellement. Son visage était caché par sa masse de cheveux, m'empêchant de voir quelconque trace d'humidité.
Elle essayait de fuir à nouveau, s'excusant de m'avoir dérangé et qu'elle allait partir.
Décidément, j'étais tombée sur un cas bien étrange, et c'était le premier et loin d'être le dernier. Mais là, franchement, je savais pas du tout quoi penser. Une part de moi voulait la retenir pour avoir des explications, mais ce n'était pas très professionnel et une autre part de moi voulait la laisser partir, continuer sa visite, pensant certainement qu'elle irait mieux. Je voulais aussi continuer mon échauffement, déjà que je pensais qu'on allait pas me déranger, mais non, fallait bien qu'on me rend visite...
Je commençais à ouvrir la bouche pour parler mais, elle bafouilla quelque chose avant...
Elle... voulait me parler ? Puis, elle se retourna brusquement vers moi...
Oulala~ Que se passait-il ?

« … Tu sais que je suis toujours là pour écouter et donner des conseils, si tu as besoin de me parler, il n'y a pas de problème, je suis là. Tu sais que je me trouverais la plupart du temps ici, ou dans mon bureau. »

Je venais de me rendre compte que j'avais toujours la cigarette dans les mains. Je me dirigeais donc vers la corbeille et l'écrasais au fond... fallait bien l'exterminer et ne pas la garder avec moi pour que Kaylee n'y pense plus. C'était mauvais pour elle ça, elle le savait très bien.
Je m'installais donc par-terre, surprise moi-même par mon geste adolescent et amical. Mais, en même temps, je n'avais que 22 ans, j'étais encore... jeune ! Et pleine de vie~ Je savais bien que c'était étrange d'avoir une directrice de mon âge, ayant quelques années de plus que ses élèves mais, ça marchait assez bien puis, il y avait une certaine complicité~

« Aller... viens là et dis-moi tout » dis-je en lui faisant signe de s'assoir soit en face de moi, soit à côté.

J’étais prête a repartir dans ma chambre, quand j’entendis le son de sa voix, sa phrase résonner encore dans ma tête, personne ne m’avais encore parler comme ça. Elle voulais bien m’écouter, elle allait surement se plaindre au bout d’un moment, j’avais un peu peur. C’est vrai qu’elle était quand même jeune pour une directrice, j’avais envie de lui parler comme si elle était ma copine, une amie que j’avais toujours eu, une à qui j’avais tout raconté, celle qui connaissait tout mes problèmes et qui essayait de les résoudre, celle que je préféré. Je secouait la tête, je m’éparpillais, elle n’est pas une copine, mais ma directrice, la représentante de l’autorité, celle que je devrait plutôt détester qu’autre chose. Elle regarda ma cigarette qu’elle tenait dans ses mains et l’écrasa dans la corbeille, sans rien dire, ni me regardait. Elle était dans ses pensées, je ne voulais pas la déranger…
J’allais partir, mais elle me proposa de la rejoindre et de lui parler de mes problèmes, ce n’étais pas mon fort, je n’aimais pas vraiment me plaindre, les gens comme ça m’exaspéraient plus qu’autre chose, je m’en moquer souvent.
Je m’approchais d’elle hésitante, puis me décida enfin, je m’assis par terre en face d’elle, je n’osais pas la regarder en face, j’avais peur qu’elle se moque de moi. Je voulais tellement m’enfuir mais une partie de moi voulais que je reste ici, même si je ne disais rien, je ne serais pas toute seule a me morfondre dans mes problèmes, je n’aimais pas la solitude. Je lui souris et sortis mon portable de ma poche, tout doucement je lui tendis, la boite de réception ouverte. Je lui faisais signe de regardais, je voyais ses yeux se baissaient sur l’écran du portable, je n’attendais même pas qu’elle me regarde de nouveau ;

« Vous ne voyez rien n’est-ce pas, c’est normal. Personne ne m’a envoyer de messages, même pas mes parents. Voila ce qui me fait de la peine. »

Je la regardais de nouveau, mes yeux étaient légèrement mouillés, mais je ne voulais pas laisser paraitre un peu de tristesse sur mon visage et ravaler mes larmes, je pensais au fait qu’il ne m’ai pas envoyer de messages et de la colère m’envahit, je suis légèrement lunatique pensais-je.
Je lui laissais mon portable entre les mains, l’envie de parler m’envahit, je voulais me plaindre pour la première fois de ma vie, je fermais fort les yeux et commença alors à parler, je ne voulais pas voir si elle me regardais, si elle m’écoutait vaguement ou même si elle ne m’écoutait pas.

« Pour tout vous dire, je déteste mes parents, comme vous devez le savoir, ils ne m’ont jamais apprécier n’y même respecter, ils préféraient mon frère et ne le cacher pas. Mais comme tout enfant, ados, j’ai besoin de parents, même si je ne veux plus leurs parler j’aurais aimer qu’ils soient la pour moi, mon frère ne me parle plus je ne sais pas ce qu’ils lui on mit en tête, je ne sais vraiment pas, j’ai essayer de ne pas faire de conneries avant mon arriver ici, ou ne serais se que des petites, pour qu’ils ne soient pas heureux de me voir partir, mais je suis sûr que j’ai perdue, ils sont content… »

Je la regardais je devais la gaver avec toute mes histoires, je la regardais et lui sourit légèrement…

« Je suis désolé de vous embêtez avec ça »

» Kaylee Salvatore