Gabrielle Dawkins

Gabrielle Dawkins

• Carte d'identité •

- Nom : Dawkins... Nom porté, admiré pendant des générations, de père en fils, de mère en fille. Passé par on ne sait combien de siècle de temps et de poussière, il atterrit à l'embout des prénoms des derniers arrivants.

- Prénom : Gabrielle... Elle adore ce prénom qui ne signifie pourtant rien, mais à ses yeux, il signifie l'amour qu'a ses parents pour elle. C'est son père qui avait insisté sur ce prénom, il trouvait que ça sonnait bien et que elle le portait bien.
Ce prénom est certes courant, tout porte à croire qu'il est ravissant lorsque celui-ci est bien porté. Trois consonnes et trois voyelles... C'est Gabrielle.

- Surnom : Gabi' pour les intimes, puis pour le reste, c'est à vous de lui en donner.

- Age : Regardez-la ... combien lui donnez-vous ? Tout compte fait gardez votre réponse pour vous au risque de vous faire passer pour un débile... Vous êtes sûr que vous avez des yeux ? Bref... Elle a tout simplement 22 ans... 22 ans de lourde existence en ce monde, 22 ans tout rond à respirer, à bouger, à grandir, à avancer, s'épanouir, éclore pour un jour se faner... mais quand ?

- Nationalité et origines : Elle est américaine avec des origines française venant de son père et des origines italiennes venant de sa mère.

- Sexe : Vous avez besoin de voir pour avoir confirmation ? Bien sûr que non il suffit juste de regarder le haut pour savoir que c'est une femme... le bas vous pouvez très bien vous en passer, ne vous inquiétez pas, gente féminine à 100%

- Orientation sexuelle (hétéro, homo ou bi) : Elle est hétérosexuelle. Elle aime les hommes, ces créatures qui ne la laisse pas de marbre. Certains arrivent à la faire fondre...

- Profession : Depuis toute petite elle est attirée par le chant, la musique et la danse. C'en était même une grande passion pour combler les vides causés par l'ennuie. Elle en voulu faire cette passion son métier.

- Groupe : Les professeurs

• Physique ~ Miroir miroir, dis moi que... •

Cette petite demoiselle à tout pour plaire, des atouts qui font fantasmer et rêver, qui peuvent même vous rendre vert de jalousie. La première chose que l'on remarque sont ses formes bien sculptées : Une taille de guêpe, de longues jambes fines, une mignonne petite poitrine faisant du bonnet B. Petite poitrine ? Mais oui, on peu dire que c'est vachement plus attirant que d'avoir de gros ballons. Elle trouve même cela mieux et moins encombrant, ce qui pour la plupart du temps est vrai, mais laissons donc les femmes pulpeuses aux cous de ces machos. Ce n'est qu'un objet sexuel, provoquant et vulgaire... chez certaines, de toute évidence, on né comme on est, on ne choisi pas d'avance ses paires de seins. À moins que, votre rêve de petite enfante gâtée vous mène directement à l'âge de 13 ans sur le billard pour vous gonfler à bloc jusqu'à avoir de vrais airs bags. Non merci, sans façon, libre à vous de faire ce que vous voulez, votre physique, c'est le votre, celui de Gabrielle, le sien. Pas mal de personne lui on proposait cette idée totalement farfelue : « Je suis sûr que si tu te referais les seins toutes les agences de mannequinat feraient appel à toi ! » … les gens sont parfois con ! Ils ne pensent donc pas à d'autres conséquences dangereuses que peut lui apporter cette expérience !! C'est sûr que dans ces cas là elle vous dira : « Et y'a pas qu'eux qui m'appelleront mais aussi des vieux pervers dans la rue... » Ça veut tout simplement dire non !
Effectivement, elle ferait bien mannequin si elle le voulait bien, mais ce n'est évidemment pas le cas. Mais il lui manque certaines caractéristiques du top model parfait, à commencer par la taille. Elle n'est pas non plus minuscule, et très petite, au contraire, ses longues jambes lui donnent une taille plus au-dessus de sa hauteur actuelle qu'est 1m 65. Le poids, lui, est parfait, une bonne cinquantaine de kilos lui permet de monter sur le podium puis sa peau de pêche douce et lisse vaux bien le coup de luire sous les projecteurs. Mais encore une fois, autant pour elle, c'est de loin ce qu'elle veut.
Puis, il y a autre chose de beaucoup plus attirant diront certains, mais oui, rien de mieux qu'un charmant visage pour remarquer la beauté d'une personne. En tout cas, c'est ce que Gabrielle regarde en premier chez une personne, le corps vient après... Disons... qu'elle même déteste qu'on regarde en tout premier choix son corps, surtout qu'elle à un beau visage faut-il avouer. De beaux yeux noisette à tendance gris, pétillant d'énergie ou loge toujours une petite lueur. Sertis de longs cils noirs, son regard de biche, sensuel en attire plus d'un. Ses lèvres roses, toujours rehaussées d'un petit rouge à lèvre léger ne demande plus qu'à être capturées par le prince charmant... Puis en un magnifique sourire elle vous dévoile ses belles dents blanches régulières... Merci l'appareil dentaire. Effectivement, comme la plupart des adolescents elle a dû avoir recours à ce truc désagréable et qui fait horriblement mal, de plus, ce n'était que pour remettre d'aplomb deux malheureuses petites dents, mais comme on dit : Il faut souffrir pour être belle.
Ses pommettes rosies aiment rougir et vous montrer son petit côté timide. En tout cas, ce beau visage adulte encadré par une magnifique chevelure châtain claire est des plus attirant. En parlant de cheveux... oh oui, elle adore prendre soin d'eux, ce n'est pas pour rien qu'ils sont si bien coiffés, si doux. Elle l'est adore, surtout leurs ondulations... mais c'est assez compliqué le matin de s'en occupée, en sautant du lit et en se regardant dans le miroir on peut en avoir une crise cardiaque, ils partent dans tout les sens... mais ils sont facile à remettre en place, et heureusement ! Quelle calamité ces cheveux, n'est-ce pas les filles ?

Question style, Gabrielle préfère avoir un minimum de classe. Vous ne la verrez certainement pas fringuée comme un godet. Aux risques et périls de faire croire aux gens qu'elle fait les trottoirs, elle évite les vêtements du genre très provocants. Elle adopte plutôt un style classe : de jolis petits ensembles accompagnés de deux ou trois bijoux pour que le tout soit harmonieux.
Comme beaucoup de femme, elle adore écumer tout les magasins à la recherche de nouvelles choses, surtout les chaussures, elle en ferait presque une collection.
Dès fois, chez elle, cachée de la vue de tous elle se trimballe en jogging si elle est en mode flemmarde et même qu'elle reste en nuisette le matin le week-end.
En ce qui concerne le maquillage, elle ne veut pas ressemblais à un clown, ça s'arrête donc à un peu de fare à paupière, mascara, eyes liner, petit rouge à lèvres. Elle opte même pour une manucure de temps en temps, des ongles légèrement longs souvent recouverts d'un vernis non tape à l'œil du genre couleur rose bonbon.

• Caractère ~ Chacun est comme il est •

Que peut-on donc dire de mon caractère ? Que c'est un caractère de cochon ? Peut-être... ou peut-être pas, si il y avait un juste milieu, on me mettrait ici. Je ne suis pas une fille désagréable, collante, toujours là à vous pourrir la vie, même si vous, vous me faites ça, je n'irai pas vous rendre la monnaie de votre pièce de la même manière. J'ignore les gens qui m'embêtent, à par mes élèves qui poussent le bouchon un peu trop loin, je ne suis pas non plus sévère et intransigeante mais quand il faut distribuer des punitions ou heures de colle, je ne me gênerai pas, surtout quand il faut faire la morale et commencer à s'énerver... pas non plus au point de tout casser et devenir rouge et finir par exploser telle une bombe, puis, il faut avoir des raisons pour se mettre dans un tel état... quand même, on vous prendrait pour un fou échappé d'un asile psychiatrique. Ce qui veut dire que je ne m'énerve jamais pour un rien, elle essaye de reste... on va dire normale, on ne dira pas sérieux car pour elle ce mot évoque quelqu'un de coincé, se qui n'est pas son cas.
Bon... faut pas non plus exagérer, on peut dire qu'elle est sérieuse, dans le cadre du travail mais... tout peu dépendre de son humeur, si elle passe en mode « je fais la flemmarde ou encore la marmotte » ... elle à du mal à être à jour et prend du retard. Il ne faut pas non plus croire que sait une dodoteuse de première qui ne bouge pas ses fesses, quand il faut se rattraper, elle fait un effort et se bouge au point de même faire la maladroite. Gabrielle est quelqu'un d'énergique qui aime bouger, rester pendant des heures le cul sur une chaise ? Ha nan ! Jamais... mais alors, vous vous demandez bien comment elle fait dans son bureau, et bien c'est tout simple, elle fait les cents pas, regarde par la fenêtre, change de place toutes les heures, et, l'inconvénient est pour les réunions, elle peut réussir à tenir... elle peut.
Cette jeune femme est tout de même facile à cerner, on lit en elle comme dans un livre ouvert, on peut facilement voir si elle est amoureuse~ Elle a du mal à dissimuler ses sentiments amoureux, vraiment du mal, c'est une épreuve. Puis, quand relation faite, on peut découvrir une autre facette de sa personnalité... c'est une vraie petite coquine... attention ! Ce n'est pas non plus un don-juan au féminin ! Elle ne cherche pas tout les mecs pour le coup d'un soir tout les jours, au contraire, bien que populaire et attirante, elle refuse clairement les déclarations des autres, pour elle, un amour doit être partagé. Jamais accepter lorsque les sentiments sont pas partagé dans les deux partis, jamais, cela peut mener à des cœur brisés et à des déceptions, Gabrielle l'avait bien compris depuis le temps, ne jamais accepter juste pour faire plaisir. Puis, en reparlant de sa « coquinerie » elle l'est que quand elle connait bien la personne, avec les gens elle est plutôt du genre timide, mais pas au point de ne sortir qu'une phrase et rougir tout le temps et bégayer, elle essaye d'être cool et d'être classe en préservant une bonne image d'elle. Effectivement, c'est quelqu'un de classe qui ne va pas vous sortir des noms d'oiseaux à tout bout de champs.
C'est aussi une bonne amie à qui on peut se confier et demander des conseils, elle est gentille, mais, n'essayer pas de profiter d'elle, si elle devait vous laisser dans le malheur après ce coup là, elle le ferait avec plaisir... Bon, si vous êtes sur le point de mourir là elle ferait quelque chose, elle est gentille hein ? Mais en même temps, c'est quelqu'un de naïve et remarque qu'on la roule dans la farine bien des jours après. Ne croyez pas non plus qu'elle n'a pas de cervelle, au contraire, question intelligence, elle n'a pas à se plaindre, elle retient vite les choses. À l'époque où elle était encore à l'école, les bonnes notes et elle étaient de bons amis... Puis elle n'est pas très stratégique, ce qui fait que sa naïveté lui donne un charme.

• Histoire ~ Et ton passé à toi, il est comment ? •

Gabrielle Dawkins Uneenfancecommeuneautre

La pluie tambourinait contre la fenêtre et battait de son plein en dehors, éclaboussant tout sur son passage, n'épargnant que les coins d'ombres égarés et passants ayant la chance d'avoir un parapluie. Mais encore, le vent soufflait bien fort et les faisait s'envoler dans des fracas de cling et de clang puis disparaissaient nul part. Il faisait un peu froid, ou plutôt humide pour un mois d'aout, la météo faisait un caprice, le temps avait des remords et pleurait sur Boston. Il penchait les arbres au risque de briser leurs troncs et s'écraser en bas dans un grand bam !
À l'abri, au chaud, à la maternité, était allongée dans un lit une mère où à son chevet là rassurait son conjoint. Dans les bras de la jeune maman dormait une petite boule de chaire chaude, recroquevillée dans une fine robe de soie. Seules deux petites mains tenant un doudou, un nounours, bougeaient et deux petits yeux gris luisant se posaient tour à tour sur chaque personne dans la pièce.
La jeune femme la tenait dans ses bras avec délicatesse ayant peur de la briser rien qu'un bougeant un peu. À ses côtés, son mari regardait sa nouvelle petite fille, tout en portant son autre bout de chou à bout de bras. Cette dernière, tenant un petit lapin gris, fixait le nouvel arrivant d'un œil curieux et craintif, cette petite fille du nom de Heather n'avait que quatre ans et se doutait bien qu'elle n'était plus fille unique, mais l'ainée à présent, qu'elle venait d'avoir une sœur...
Assis près du berceau, un homme plutôt âgé les regardait, les larmes aux yeux, fière de voir sa nouvelle descendance.
On était le 14 aout 1988 à 17h25... Naissance de Gabrielle Dawkins, petite dernière d'à peine 50 centimètre et 3kg de la famille...

Gabrielle grandit à Boston et reçu tout l'amour de ses parents et une bonne éducation. Elle côtoya des écoles privées à bonne réputation, où elle se forgea une très bonne image d'elle même envers les professeurs et élèves. Elle devint vite populaire auprès de la gente masculine grâce à son joli minois et sa douceur (et oui, les garçons en primaire sont censés ne pas être des obsédés sexuels) et auprès de la gente féminine auquel elle pouvait confier ses petits secrets de beauté et une petite aide dans le travail scolaire.
Elle fut aussi inscrite dans des clubs. Elle fit donc de l'équitation, apprit la danse, le chant et divers instruments de musique comme le piano, la guitare, différentes flûtes et les percutions.
On pouvait vite croire comme ça que c'était une soit disant gosse de riche, oui, on pouvait dire ça comme ça. Mais pas au point de la voir comme la fifille à son papa croulant sous les dollars, capricieuse et jamais contente car elle n'avait pas eu se qu'elle voulait, car son poney n'était pas de sa couleur préférée, entre autre : Mauve... Si elle était vraiment comme ça elle aurait reçu bon nombre de paires de claques.
Ses parents ne voulaient pas voir leurs filles transformées par l'argent et le pouvoir en pestes prétentieuses, vantardes, égoïstes et j'en passe. Il fallait se dire que c'était dur à éduquer et à tenir en place après...
C'était pour cela qu'ils leurs apprirent à vivre comme des personnes normaux, en les éduquant dans une charmante maison, assez grande mais pas non plus équipée comme un château. En leur apprenant avec tact ce que voulait dire « NON ! » Ils ne leur donnaient pas tout, ne répondez pas à tout leurs désirs et n'avez pas non plus de domestiques. Ils faisaient même faire le ménage à leurs filles, de leur chambre en particulier.

Elles étaient heureuses, Gabrielle en particulier, avec sa sœur qu'elle aimait tant... Enfin bon, il y avait bien quelques disputes dans l'air mais là était le bon fonctionnement de la famille... Et que serai la vie sans disputes et règlement de compte ? Rien, on ne comprendrait pas la vie facilement.

Gabrielle Dawkins Sanquanlamortrentredans

On ne peut prévoir à l'avance ce qui nous arrivera prochainement, cela serai pratique, mais la vie n'aurai aucun sens sinon... Ce ne serai pas drôle et puis même dans les deux cas, elle n'en aurait pas. Beaucoup se pose la question : « quand vais-je mourir ? » et il ne leur arrive rien, alors que d'autre s'en fiche et ne se pose jamais la question alors que... bizarrement, ils se font tuer sans aucunes raisons valables. La vie est très compliquée, difficile et triste. Peut-être pas pour certains, mais à un moment où à un autre, ils ne s'en vanteront plus.

Un jour d'automne, un mercredi après-midi alors que les nuages grisâtres pressaient leur jus sur la foule. Dans leur maison, Gabrielle et sa sœur se préparait pour partir à leur cours de danse. Comme à leur habitude, elles s'y rendaient en voiture, accompagnées, de leur père.
Le temps était épouvantable dehors, il pleuvait des cordes, menaçant même de provoquer des inondations. Le vent soufflait énormément, faisant s'envoler les parapluies puis un épais brouillard entourait le monde, empêchant de voir correctement.
Gabrielle regardait par la fenêtre, inquiète, apeurée par le tonnerre qui grondait. Elle avait huit ans ce jour là et tenait toujours sa peluche dans ses bras pour se réconforter. Elle avait déjà préparé ses affaires à l'avance, comme d'habitude. Elle aimait bien jouer au jeu du « qui sera la première à arriver en bas » avec sa sœur qui généralement, arrivait toujours la dernière en disant que ce jeu était totalement débile et pour les mioches.
Il était temps de partir pour la danse. Leur père leur annoncèrent le départ, de l'étage inférieur.
Gabrielle descendit l'escalier comme une folle, manquant de louper une marche et de débarouler dans l'escalier.
Après avoir fait l'appel, les deux sœurs et le père grimpèrent dans la voiture, direction le club.
La route était mouillée et glissante et bon nombres de panneau lumineux étaient présents pour avertir les automobilistes du danger.
On ne voyait rien et cela était tout de même stressant, surtout quand on devait passer sur un petit bout de l'autoroute.
Gabrielle regardait pas la fenêtre les goutes d'eaux couler ou s'éclater tout simplement contre la vitre. Entre ses mains, son sac, qu'elle triturait dans tout les sens. Elle mordillait même sa chaine en argent, autour de son cou, déjà bien en mauvais état à cause de nombreux coup de dents durant ces dernières années. Elle détestait les jours de pluie...
Le papa était assez concentré au volant, espèrent n'avoir aucun accident.
Le brouillard se faisait de plus en plus abondant... Le vent se mettait à souffler plus fort. Pour le moment, ils roulaient assez tranquillement, avec une petite ambiance stressante en fond.
Soudainement, un grand bruit de crissement de frein se fit entendre pas loin et... les fars d'une voiture apparurent, sur la même file, dans le sens inverse... Les deux sœurs se mirent à crier alors que le père, par réflexe, tourna le guidon extrêmement à droite et fit tomber par malchance la voiture sur le coté qui était très en pente. Celle-ci fit de nombreux tonneaux, arrachant blessures et cries de frayeur à ses propriétaires, avant de finir sa course en bas, dans les buissons et feuillages et... flaques de sang.

Les trois membres de la famille furent retrouvés grâce aux témoins.
En bas, dans les décombres de la voiture, étaient allongés le père... mort. Et les deux filles, gravement blésées, inconsciente.
Personne ne peut savoir ce qu'il leur arrivera prochainement...

Elle entendait une voix, non, des voix qui résonnaient, une qui lui parut familière et l'autre inconnue. Il faisait noir, c'était vide. Soudainement, ses yeux s'ouvrir légèrement, laissant la lumière les titiller. C'était difficile, elle n'y arrivait pas, mais après un effort, elle les ouvrit en grand laissant sur son visage les déformations de la peur, du choc et de l'inconscience. Elle était allongée sur un lit, à côté d'elle : une table où trônait divers médicaments, et un pack de seringues de différentes tailles avec comme accompagnement un petit bocal rempli d'un liquide bleu marine. La décoration de l'endroit était assez... bizarre, très peu accueillante, c'était tout blanc, il n'y avait qu'une fenêtre qui ne laissait même pas entrer le jour. Une drôle d'odeur aussi, typiquement celle que l'on rencontre chez le médecin, les pharmacies ou encore... un hôpital.
Elle tremblait un peu, ne voyait presque rien, tout était flou, puis elle n'avait le courage et la force de tourner les yeux et la tête pour voir l'activité autour. Elle se sentait prisonnière de quelque chose, entourait de fils et sentait aussi sur sa peau des choses collées... Des choses qui lui injectait... quelle horreur. Puis elle avait aussi un appareil respiratoire... Cela ne semblait pas la rassurer, mais elle n'arrivait même plus à avoir peur tellement elle n'en pouvait plus de rien.

Le brouhaha se faisait entendre tout particulièrement vers le lit d'à côté où était allongée sa sœur... Mais que se passait-il ? Pourquoi cet appareil qui ranimait le cœur sur elle ? Pourquoi tant d'agitation, pourquoi semblait-elle sens vie ? Tout devint flou d'un coup. Elle fermait les yeux.
Seulement quelques heures plus tard... sa mère était à côté d'elle en pleure, tenant fermement sa main.
« Maman ? … où sont Heather et papa ? »
Rien que son expression donnait une réponse. Et tout se terminant dans les pleures.

3 ans plus tard...
Elle ne s'en doutait pas du tout, elle ne pensait pas que sa mère irai vers un autre homme, mais pourtant, si. En manque de sexe, de présence masculine sans doutes...
Elle n'aimait pas cet homme devenue depuis peu son beau père, un homme bon, gentil qui comblait sa femme de bonheur. Mais il n'y avait que sa femme, sa belle fille n'existait pas, ce n'était qu'une ombre. Il avait une bonne situation, ils manquaient de rien. Sauf d'une vraie ambiance familiale.
Elle n'aimait pas cet homme, et elle se le répétait sans cesse, priant presque pour que sa mère le jette.
Il avait une tête qui ne lui revenais pas, certes c'était un bellâtre, mais regarder ces yeux, charmeurs qui faisait fantasmer ses demoiselles. C'était le piège dans lequel était tombée maman, un piège parmi tant d'autre. Comment résister à une aussi belle carrure, à cette intelligence, à cette beauté, à cette richesse. Un homme galant possédant toutes ces qualités était le parfait gentleman que toutes jeunes femmes voulait dans son lit, dans leur vie. Un père de famille idéal qu'elles croyaient voir aussi. Si vous voyez dans la définition du mot « père » homme qui ne fait que donner tout l'argent qu'il faut pour que sa fille soit heureuse » alors, c'était presque un père, mais regardez mieux dans le dictionnaire... C'était tout ce qu'il lui donnait, de l'argent pour qu'elle aille s'amuser et les laisser dans leur nie d'amoureux, seuls. Comme quoi dès fois, elle se sentais un peu comme un boulet. Elle avait 14 ans et bientôt 15. En y pensant bien, son père était mort quand elle avais 8 ans, ce qui voulait dire que sa maman avait vécu à peu prêt 6 ans sans lui, sans mâle, alors pourquoi n'avait-elle pas tenu plus longtemps ? Histoire d'attendre que Gabrielle parte de la maison pour lui éviter une autre vie qui finirait dans une fin désastreuse. Mais elle avait tenu bon...
Un jour, la jeune fille était dehors, avec ses amies quand soudain, l'une d'elle lui sortie :

« Gabi ? Se ne serai pas ton père là-bas, avec la blonde ? »
« Ce n'est pas mon père ! » riposta-t-elle en élevant la voie. Elle remarquait que la blonde en question, n'était certainement pas sa mère. « Je... Je ne connais pas cette femme »

Le silence s'installa un petit moment, et heureusement, elles se remirent à parler de leurs idoles favorites laissant le sujet précédent en suspension.
Elle surveillait son beau-père et cette femme qui... Ho mon dieu ! Venait de s'embrasser.
En rentrant à la maison, elle s'était précipitée sur sa mère lui expliquant tout ce qu'elle avait vu et c'était à ce moment que son beau-père avait décidé de mettre son grain de sel :

« Allons Gabi'... Cette femme était une collègue de travaille... Je sais que je ne suis pas ton père et que tu penses que ta mère mérite mieux que moi, mais je l'aime, alors n'essaye pas de semer la zizanie entre nous en inventant des histoires, sous prétexte que tu veux me voir partir. »
Elle le fixait méchamment et balança « Ce n'est pas Gabi' mais Gabrielle pour toi, tu n'es pas mon père et tu le ne seras jamais ! »

La vie était difficile avec lui, savoir qu'il trompait sa femme avec plusieurs autres femelles même, c'était difficile à accepter, surtout quand sa mère ne voulait pas la croire, elle, sa propre fille.
Gabrielle avait donc vécu jusqu'à la fin de ses études au lycée comme ça, sans broncher.

Quelque temps plus tard
Elle sortie du lycée, avec un bac S mention très bien. Sa mère la voyait enfin partir pour de grandes études brillantes et studieuse, dans la médecine. Mais ce n'était pourtant pas le chemin qu'elle voulait prendre.
Depuis plus d'un siècle, les Dawkins deviennent à tour de rôle les directeurs de leur propre école, fondée depuis 1860, elle a vu passer toutes les générations des Dawkins. Voulant perpétuer la tradition, elle avouait à sa mère qu'elle était partie pour devenir dirigeante de ce lieu.
Une dispute éclata entre les deux femmes. Sa mère ne voulait pas la voir aller la-bas, elle trouvait cette tradition totalement absurde et dépassée et qu'à un moment celle-ci serai brisé, vu qu'il n'y avait plus de garçon portant le nom Dawkins. De plus, Gabrielle était censée faire ses études là-bas, mais bien sûr, elle était partie dans un lycée privé avec bonne réputation.
Elle lui fit comprendre que c'était son avenir, que ce n'était pas à elle de décider et que malgré tout, elle deviendrait directrice de cette école, comme son père l'aurai voulu...

Sa décision était irrévocable et personne ne pouvant l'en dissuader.
Mais le seul problème était que l'école avait fermé depuis les deux dernières années... à cause de l'état du bâtiment, mais ce n'était pas ce qui aller arrêter Gabrielle, elle était assez motivée pour le remettre sur patte. ce qu'elle fit... assez rapidement.
Elle avait suivis 4 ans d'études supérieurs pour devenir professeur de musique de chant et de danse et tout ce qui suivait, puis en parallèle, s'était occupée de faire quelques retouches à l'école pour la refaire marcher... Mais elle préféra garder le vieux style des année 1880...
Ces dernières années étaient un peu mieux que les précédentes, et elle s'impatienter de savoir comment aller se passer son futur, dans cette école.
C'était à 22 ans qu'elle mit enfin à jour se projet ! et à 22 ans qu'elle allait enfin commencer sa vie d'adulte, indépendamment.

• D'autres petites informations•

- Date d'anniversaire : 6 aout 1989
- Chiffre porte bonheur : 16 et 20

- Les passions du personnages : • Elle aime beaucoup la lecture, elle a au moins tout les soirs le nez plongé dans un bouquin, le plus souvent, un roman d'amour, ce genre de livre à l'eau de rose si parfait qu'on voudrait que notre vie amoureuse soit identique. Autrement, quoi de mieux qu'un bon fantastique ?
• La musique, le chant et la danse. Toujours et encore ces trois choses pour lesquelles elle attache une grande passion dont elle en a fait sa vocation. Elle adore jouer d'un instrument parmi lesquels elle sait jouer : Le piano, la flûte, flûte traversière, violon selle, violon, harpe et j'en passe.
Pour la danse : Classique en priorité.
• Dessiner... Oui, tout ce qui est du domaine de l'artistique, elle a un don pour le dessin selon certains.

- Qualités : Elle est douce, gentille, intelligente, très jolie, serviable et polie.
- Défauts : On peu dire qu'elle est perverse quand elle le veux bien.
Maladroite, quelque peu naïve, sensible, jalouse, boudeuse, et trop adepte du café.

- Autre chose sur le personnage : Gabrielle est de temps en temps... somnambule, parlant, faisant des gestes en dormant et même se lever et marcher.
Elle fait aussi, un peu d'asthme.

Toi qui manipule la souris

- Prénom : Maëlle
- Age : 15 ans
- Comment à tu connu le forum ? : Je suis la fondatrice Laughing

- Un commentaire à faire ? : Heu... oui ! Attention, nous les admins, nous sommes sadiques~
- Premier ou second compte ? : Premier
- Le code please : J'ai fais moi même le règlement u_u
- Combien de temps peux-tu consacrer au forum par semaine ? : Tout dépendra, je serai souvent là le week-end

» Une arrivée assez étrange... [ Pv : Nikita et Gabrielle ]