Une arrivée assez étrange... [ Pv : Nikita et Gabrielle ]

Je regardai une dernière fois ma chambre, touchant pour la énième fois mes meubles. Je descendis les escaliers avec ma valise qui pesait une tonne, arrivée en bas, mon frère était assis sur le canapé un verre d’eau à la main, surveillant mes faits et gestes. Mes parents fermaient mon autre sac, ils ne souriaient pas, n’étaient pas triste, ne laissaient paraitre aucunes émotions à mes yeux. Que je parte ou que non, cela leur était égal.
Le bus était devant ma maison, il était pratiquement vide, je n’avais pas le courage d’y aller, mais j’y était obligée pourtant. C’est mon frère qui m‘accompagna jusqu’à celui-ci sans dire un mot, le chauffeur ouvrit une trappe pour que je range ma valise et mon sac. Je gardais sur moi mon sac léger en bandoulière, avec mon portable, mon mp4 et mon portes-monnaies. Pendant tous le voyage j’avais mes écouteurs sur les oreilles, les gens me regardaient mais cela ne m’intéressais pas. Le voyage fut plutôt long, et l’envie de sauter de ce bus, me démangeait à chaque minute qui passait.
Quand je fus arrivée, je ne regardai pas les gens avec qui j’avais fait le voyage. Ne disant pas un mot au chauffeur, je récupérais juste mes affaires et parti. J’avais encore un bout de marche avant d’arriver à destination. Je marchais en regardant droit devant moi, je pensais aux têtes que j’allais devoir supporter toute l’année et encore plus. Je ne voulais pas y aller mais j’avais encore moins envie de revoir la tête de mes parents et de mon frère, ces traites. Je passer devant des magasins sublimes, mais je ne m’y arrêter pas, je fis un arrêt au bureau de tabacs pour m’y acheter deux paquets de cigarette. Je savais que ça ne suffirait pas, mais d’ici j'apercevais le bahut alors j’en déduis que qu’en j’en aurais besoin je n’aurais pas beaucoup de chemin à faire, je n’aimais pas marcher, ça me fatiguait. J’allumai une cigarette et la savoura, cela faisait tellement longtemps que je n’avait pas put en fumer une sans me cacher, ni devant mes parents, ni devant mon frère ou bien mes amies, qui m’interdisaient de fumer, je trouvais enfin un bon côté au fait d’aller en internat, j’étais libre vis-à-vis de mon entourage. Je ralentissais le pas, je ne voulais pas être en avance ça ne servait a rien, peut être que je me ferais remarquer mais je m’en fichais. Sur le trajet deux jeunes me bousculèrent en passant à côté de moi, ils se retournèrent une fois que je les avais interpelé. Ils me regardèrent méchamment, mais je n’avais pas peur, une claque m’échappa, mais je ne voulais pas me battre aujourd’hui, je ne voulais pas faire mauvaise impression, j’attrapai ma valise et mon sac puis partie en courant jusqu’à l’internat, je ne sais pas si ils me suivirent ou pas, mais une fois devant l‘internat un sentiment de sécurité m‘envahit. Une fois devant la porte je pu soufflet, J‘ouvris celle-ci et entra dans le bâtiment, le décor était beau, simple enfin sérieux quoi, pas du tout mon style. Je faisais assez tache, je portais un jean troué de grosse rangers noire et un tee-shirt blanc, ou gris je ne pu déterminer la couleur. J'avançais... personne en vue, alors je me dirigeais vers le bureau de la directrice.

« Il y a quelqu’un ? Oh oh !!
Et merde je suis vraiment en retard ! Ou bien trop en avance »

Je devrais m’acheter une montre fut la seule chose qui me vint à l’esprit dans ce moment de stress total.

- Et puis surtout pense bien à regarder où tu marches évite de te cogner d' accord? Normalement Jan ne devrait pas tarder à te rejoindre. Pour les autres je ne sais pas encore mais je t' avertirai dès que possible. Je t' aime fort Lapin. Fais moi un bisou.

Je regarde Maman et Mary partir, peu à peu le véhicule disparaît de mon champ de vision pour ne devenir qu' un petit point du décor jusque disparaître dans le paysage. Le vent soulève un peu mon manteau dévoilant le jean que j' ai choisi pour mon premier jour, selon moi quelque chose de simple mais confortable vaut mieux, la journée promet d' ailleurs d' être assez éprouvante. Allez hop!

Je m' appelle Nikita Brzezinki, ma famille est Polonaise et je viens d' avoir 14 ans. L' Anglais ne pose aucun problème car je parle cette langue depuis tout petit. Dans quelques temps si tout se passe bien mon faux jumeau, Jan ainsi que nos six frères et sœurs viendront nous rejoindre, pas toujours facile de venir d' une si grande famille disent les gens autour, mais le problème se pose surtout pour eux: retenir tout nos prénoms, nous on a l' habitude.

J' envoie justement un SMS à Jan pour le prévenir, le massage fait à peine quelques lignes comme je n' ai presque rien à lui raconter. Bon maintenant qu' indique le plan fourni par l' école? Ah oui... Alors le hall d' entrée... Logique... Et le secrétariat? Outch! La valise pèse son poids, je devrais la poser avant de la faire tomber... Elle risque de s' abîmer ou même de blesser quelqu' un si je la lâche au mauvais moment. La porte grince, ils devraient penser à la huiler.

Ça se voit que le bâtiment date de plusieurs siècles au moins vu la taille de l' entrée, de toutes façon Ewa ma soeur de 15 ans qui adore aller en classe m' a expliqué hier qu' il ne fallait pas que je m' étonne si le hall principal ressemblait à une salle de bal miniature car les normes de construction varient d' une époque à l' autre. Je laisse tomber ma valise... Zut elle vient de m' atterrir sur le pied, ah pas grave, je me blesse tout le temps donc à force je sens plus la douleur.

L' endroit semble désert, où se trouvent les autres élèves de l' académie? Déjà en cours? Curieux, il n' y a pas un bruit pourtant je devrais pouvoir entendre quelques échos, comme des pas ou des voix voire des murmures. Après quelques minutes il n' y a plus aucun doute: personne à par moi dans le hall, ça ne sert à rien de rester ici autant essayer d' avancer... Sans se perdre de préférence ce serait l' idéal. Toujours pas un chat, une vraie ville fantôme...

Un bruit? On dirait que quelqu'un parle... Oui oui et apparemment il s' agit d' une fille, qu es ce qu' elle dit? Ah... Elle aussi n' a croisé personne pour le moment, ça devient curieux. Soudain quelque chose vibre dans ma poche, Maman ne m' appelle pas déjà j' espère sinon elle me fait vraiment pas confiance.
Ah c' est Nata mon autre grande sœur du même âge comme on est tous nés par deux, ce qui étonne beaucoup les gens quand je leur explique: des jumeaux quatre fois paraîtrait que ça arrive pas souvent... Je me demande comment Maman a fait mais je ne me vois pas lui poser la question, ce serait bizarre.

Je m' approche de la jeune fille, visiblement elle n' en sait pas plus que moi ou son expression me trompe, elle affiche un visage assez perdu, voire dérouté. Si je lui parlais? Heu... elle veut peut être rester tranquille, le genre de personne qui n' aime pas être dérangée, qui sait le faire comprendre, non pas une bonne idée trouver autre chose... Encore le téléphone, ah Jan! Par habitude je parle en Polonais un réflexe de la maison ça reste notre langue natale après tout.
- Coucou alors elle est comment l' école?
- Pour le moment j' ai juste vu le hall tu verrais ça immense comme Ewa nous a montré sur le site historique. Tu as fait ta valise ou pas encore?
- Non ce soir après manger. Dis à quoi ressemble l'ambiance? Sympa? Chaleureuse? Ou tout le contraire?
- Je sais pas trop j' ai vu personne encore, c' est assez bizarre...

-J’abandonnai, personne ne me répondait, j’était seule. Mon cœur battait tellement vite que je ne m’entendait pas respirer, j’était perdue et seule, mais bizarrement cela m’énerver plus qu’autre chose. Je ne devait pas me mettre en colère, si quelqu’un arriver et qu’il me voyait m’exciter toute seule ce serait assez étrange…
Soudain j’entendit des voix, j’essayer de distinguer les mots, mais mes oreilles était comme bouché, comme si mon cœur se situer dans mes oreilles, comme quand je courrait vite après le bus quand j’était au collège. Je prenait une grande respiration, je devais me calmer…Je me concentrer, ses mots n’était pas d’une langue très connu mais j’arriver a la traduire, oui ! Ma tante me parler souvent quand j’était petite en employant cette langue… Le polonais, qui pouvait parler polonais ici, surtout que je n’entendait qu’une seule voix, la personne devait être seule, j’espère qu’elle ne ma pas vue dans mon long monologue agitée.
Je me retourner d’un coup, un gamin !! Je n’avais rien a craindre du tout, si il disait quelque chose sur moi, j’irai le voir et il rentrerai chez lui en pleurant.
Est-ce méchant ? Non je commencer a prendre mes marques, a me sentir enfin moi. Mon style, ce que j’était vraiment. Je sais que je ne suis pas une fille avec laquelle on a envie d’être amis ! Mais moi je ne veux pas d’amis personne n’est comme moi, je ne veux pas de personnes qui me juge, ou qui me donne des conseil pour améliorer ma sociabilité.
Je le regardait, il était mignon mais pas du tout mon style, trop jeune il faisait 14 ans voir 15, quand il s’énerver légèrement dans sa discussion. Des paroles me démanger j’avais tellement envie d’en faire comme un souffre douleur alors que je ne le connaissez même pas.
Je mettait un gros coup de pied dans ma valise qui tomba et fit un bruit énorme qui résonna. Je mit mes mains sur me hanche le regarda…

« Oh toi la bas ! T’es nouveau toi aussi !?
On est en avance je crois il n’y a personne ! T’a pas du feu des fois ? Mon briquet et au fond de ma valise ?!! »

J’allais bien rigoler !! Hum, quelle rentrée.

Ô rage Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie... Pourquoi ne suis-je toujours pas dans mon lit ? Mon dos est tout endolori... La vieillesse s'emparait de moi à chaque seconde, faible, lourde et lente je me sentais ! Mon Dieu tuez-moi, emportez donc mon âme comme la souffrance !
Oui, je sais, j'étais un peu, beaucoup dans l'exagération, mais j'aimais bien faire ça... Prendre cet air tragique et ces gestes qui essayaient de chasser toutes ondes négatives. J'avais beau avoir l'aire conne, mais je pouvais vous certifier que ça vous donnez la pêche. Vous rajoutez aussi à cela, un bon petit café noir bien fumant, dans une petite tasse de porcelaine, un petit carreau de chocolat au lait aux éclats d'amende à côté et vous dégustez le tout tranquillement, avec lenteur, ne laissant échapper aucuns arômes, aussi délicieux paraissait-ils.
C'était l'étape la plus agréable avant de, malheureusement, partir bosser. Mais il le fallait bien, sans quoi, je vivrais pas aussi bien que maintenant si je continuais pas à travailler comme je le faisais. Mine de rien, directrice était un sacré fardeau, j'encourage ceux qui veulent se lancer dans l'éducation à faire juste professeur... Oui, ne vous surchargez donc pas comme moi avec l'art de bien enseigner plus la gestion toute entière d'une grande académie faisant tout aussi bien l'office d'un internat où j'étais censée, aujourd'hui, accueillir de nouveaux gigolos.

Dossiers en mains, café dans l'autre, j'examinais juste la couverture bleue des petits classeurs où était écrit « Nikita Brzezinki » et sur l'autre « Kaylee Salvatore » … Une fille et un garçon, touts les deux dans la même classe et dans la même chambre.
J'avais effectivement tout organisé, une drôle de rentrée pour certains qui arrivés ici bien avant d'autres, les autres qui arriveront après, ainsi que de nouveaux professeurs et tout le reste... Même si c'était à ni plus rien comprendre, sauf pour moi, on devait juste se dire que l'organisation était tout simplement zarbi... Tout comme l'organisatrice sans mentir.
Enfin bref, ils avaient tout les deux une tête agréable à regarder, sauf que la petite Kaylee me pétait les yeux avec sa couleur de cheveux rose bonbon, la photo déjà brillante avec l'éclairage, j'avais le rose qui me cognait encore plus l'œil... Hé bé, drôle de touche, elle ne semblait pas très commode celle-la, peut-être me trompais-je, ou pas... Enfin, on ne juge pas un livre en regardant tout simplement la couverture comme disait un certain proverbe.

Je m'engageais dans le couloir administratif, fermant derrière moi mon bureau.
Me sentant plus légère sans mon café (que j'étais mal sans lui...), juste les dossiers en main, j'approchais à grand pas vers le hall, faisant claquer mes talons sur le carrelage déjà bien abimé.
Aujourd'hui je m'étais vêtue d'un ensemble un peu léger pour l'hiver, mais potable pour aujourd'hui.
Le soleil était haut dans le ciel, aucuns nuages venus emmerder les gens en leur pissant dessus... Un vent léger du sud... Parfait.
Enfin bref, pas besoin de m'éterniser sur le temps. On devait sans doutes m'attendre... Alala, incapable de se débrouiller seuls ses élèves, en même temps, beaucoup restent encore dans les jupons de leur mère, il faut toujours faire les choses à leur place et les guider sinon ils se perdent vite... J'espérais un moment ou un autre ne pas venir tout les jours à la pêche d'élèves paumés.

Du bruit, des paroles, une langue étrangère non inconnu à mes oreilles : Du polonais.
J'ai eu l'occasion d'étudier une année ce langage que, personnellement, je n'aimais pas et que je trouvais difficile à capter.
Enfin bref, oui, ils étaient là, les deux nouveaux... depuis combien de temps ? Je sais pas, puis je m'en foutais un peu, il me semblais qu'ils étaient assez en avance car d'ordinaire, je prenais souvent le soin de venir beaucoup p plus tôt avant les nouveaux arrivants... et bizarrement, ou plutôt, comme toujours, j'avais la poisse et ils arrivaient toujours en même temps que moi... Comme la dernière fois, le surveillant, Dylan Scott si je me souviens bien, enfin, je préférais pas penser à lui, vu ce qu'il c'était passé...
Je reconnu donc la jeune fille en rose, qui interpela d'une manière impolie à mon goût, le jeune garçon... du feu ? Noooon... ne me dites pas qu'elle comptait fumer dans l'établissement... Mazette, je crois que je m'étais effectivement pas trompée sur son compte.
C'était donc à ce moment précis que je décidais de sortir de mon coin, petit sourire au coin des lèvres, bras croisés.

« Je rappelle ici qu'il est strictement interdit de fumer jeune fille... Enfin bref, nous n'allons pas commencer par ça. Je suppose que vous êtes... Kaylee Salvatore et vous... Nikita Brzezinki ? Bienvenue à Eastwood Academy. Je suis Gabrielle Dawkins, directrice des lieux alias le professeur de chant et de musique »

J'avais prit soin de ne pas déformer le nom du jeune garçon, aux risques de le blesser peut-être ou d'être reprise.
Je semblais naturelle... je crois... Car bizarrement, je me sentais rougir comme une pivoine car, je n'avais pas chassé la pensée « Dylan » de ma tête... Que c'était désagréable.
Je secouais donc la tête et repris :

« Je suppose que vous voulez vous débarrasser de vos affaires avant non ? Je vais vous conduire à vos chambres. Ça tombe bien, vous êtes dans la même ! » Terminais-je avec un grand sourire exagéré.

En faite... J'avais l'impression de ne foutre d'eux... Car au premier regard, j'ai semblait croire que Kaylee semblait pas apprécier Nikita, par contre, l'inverse ? Je savais pas.

Ah c' est cette jeune femme la directrice? Je la voyais un peu plus mature mais bon si elle a ce poste elle doit pouvoir gérer l' établissement. Je me lève et lui souris un peu timide, je voudrais parler mais je ne vois pas quoi dire sur le moment comme lorsque je rencontre quelqu'un pour la première fois. Je ne trouve rien de mieux de hocher la tête. Oh... Cette fille va dormir dans la même chambre que moi? Oh oh... Elle a l' air ravie et j' avoue que ça me m' enchante pas non plus parce que ça ne va pas se passer le contraire serait trop beau. J' espère seulement que si Jan arrive à s' inscrire parce qu' un problème peut toujours annuler son transfert, qu' il sera dans une chambre proche ou même avec moi. Je me sentirais moins seul avec lui. Enfin pour le moment ça ne sert à rien d' y penser : je ne ferai pas avancer les choses je n' en ai pas les moyens d' agir tant pis.

Je tente de sourire mais l' aura qui émane de ma camarade de chambre en devenir ressemble davantage à un glaçon, ce qui n' aide pas à se conduire de façon naturelle. Je dois dire quelque chose... Rien à faire les mots ne viennent toujours pas... J'évite de regarder la jeune fille, elle me fait trop peur avec son air aimable... Il vaut mieux qu' elle ne remarque pas ma peluche je vais devoir la cacher... Ce n' est quant même pas le genre de personne qui fouille dans les affaires d' autrui j' espère... Je me sens tellement mal à l' aise que je sucerais bien mon pouce... mais il faut que je perdre cette habitude; il me reste un bonbon peut être? Super un Arlequin, sa douceur acide me réconforte un peu.

Toujours aussi muet j' attrape ma valise avec l' envie de fuir loin, j' accepterais même de retourner dans la cambrousse Polonaise au pire... C' est dire... Je me concentre sur le goût du bonbon pour ne pas penser à autre chose, vivement dans la chambre que je puisse au moins prendre un livre comme je me concentrerai uniquement sur l' histoire... Brrrrr quelle ambiance glaciale...
- Maman...
Oh nan c' est parti tout seul pourquoi j' ai dit ça en Polonais encore...

-Une femme, m’interrompit, une voix douce mais autoritaire, le garçon ne put même pas me répondre. Ne pas pouvoir fumer je le savais, mais elle n’avait cas pas être en retard, j’avais envie de lui balancer des injures au visage mais le mot quel prononça « Directrice » me coupa net, je ne voulais pas commencer mal l’année.
Elle ne ressembler pas à une directrice je la voyait autrement, j’avais toujours imaginer avec le prénom Gabrielle une vielle femme avec un poireau sur le bas du visage les cheveux très court toujours habillé d’un ensemble a fleur d’une couleur horrible avec une longue jupe et des talon. Mais la j’avais en face de moi une jolie femme, je n’arriver pas vraiment à déterminer son âge, elle n’avait pas l’air méchante mais elle ne devait pas se laisser marcher sur les pieds.

« Ouais, s’cuse j’était pas au courant… »

Pourquoi, mais pourquoi je lui avait répondu, je n’aurais jamais du faire ça, je regrettait déjà malgré mon style et ma façon assez agressive de parler je n’aimer pas vraiment me faire remarquer, n’allait pas croire que je suis timide, non et loin de la. A ce moment la je me rappeler le ton avec lequel j’avait parler au garçon, la claque que j’avait mit a un garçon qui m’avait bousculé sur le chemin de l’internat. J’était un peu effrayer, mais je ne savait pas par rapport a quoi. Mais j’avait une seule envie être dans ma chambre dans la quelle j’avait mit une chaise devant la porte pour que personne n’entre, entre ouvert ma fenêtre et fumer une cigarette voler à ma mère.
J’avais enfin envie de me mettre dans mon lit, a ce moment la elle commencer de nouveau a nous parler. Pendant tout ce temps je n’avait pas bougé d’un millimètre, je ne faisait que pensé a ce qui allait ce passer cette année.

Mon visage s’était surement décomposer après que la directrice nous ai dit que nous allions nous retrouver dans la même chambre. Un futur chouchou des professeurs et de la directrice dans ma chambre. Moi qui compter ouvrir la fenêtre et fumer ma cigarette même faire fumer mon camarade de chambre, ou encore mieux si lui aussi fumer. Mon ventre se noua je ne voulais pas, il allait me rappeler mon frère qui plusieurs fois me dénoncer a mes parents.
En me voyant la directrice du me prendre pour une folle je secouer ma tête dans tout les sens pour avoir les idées clair, me pencha tout doucement pour ramasser ma valise. Je ne voulais même pas penser à ma première nuit, pourvu qu’il ne soit pas du style a s’intéresser à la vie des autres, je n’aimer pas être sociable.

« D’accord allons y… »

Encore une fois : Mon Dieu, mais sur qui suis-je tombée encore ? Apparemment, j'avais raison ! Cette fille était vraiment mais alors, complètement irrespectueuse... Elle venait de me choquer en me tutoyant ! … Non mais, c'était quoi ça ? Elle voulait se prendre une heure de colle dès le départ ? Si c'est ce qu'elle voulait, je serai donc la première à l'aider pour lui en décrocher une bonne.
De l'autorité, voilà ce qu'il fallait, il fallait de la discipline et dresser ces sales morveux... Mais j'aimais pas ça, moi... Je détestais par-dessus tout faire la police, la « gendarmette ». Je préférais établir de bonnes relations avec mes élèves, mais eux, ne font pas d'effort pour être appréciés, ce qui était dommage car au fond, j'étais sur que cette fille pouvait être agréable, amicale, ou pas... Mais pour le moment, je me fiais à l'image actuelle que je me faisais d'elle, entre autre : jeune rebelle venu foutre la merde pour son plus grand plaisir.
Chouette, franchement, je pouvais pas tomber sur mieux, et encore, qui sait, j'allais tomber sur pire un jour. Je croisais les doigts pour que non, mais, ha ha, j'allais pas y échapper.

De l'autre côté, le petit Nikita, petit blondinet aux allures tout mignon, enfant bien sage très réservé ne faisant jamais de bêtises, bon élèves... Avec lui, j'étais tranquille, là était le point positif et encore... peut-être que je me trompais aussi, que c'était un véritable petit démon au visage d'ange, que c'était en faite, le pire des cancres sadiques et pervers qui regarde sous les jupes des filles, ou qui aime cramer leurs cheveux avec un briquet... Oulala, des questions, des doutes s'installèrent.
Quelque chose m'interpella, c'était le petit « maman » qu'il marmonna en polonais. J'avais immédiatement compris car cela faisant partie des fiches de vocabulaire principal que j'avais appris.
Le pauvre, je ressenti sur le coup l'envi de le réconforter... Il faisait si petit, si mignon, c'était absolument chou mais... Nous nous égarons.

Suite aux paroles de Kaylee, déjà prête, valise en main, je tournais les talons en direction de l'escalier menant aux étages supérieurs.
« Je vous rappelle au cas ou que le règlement de l'internat est obligatoire à lire, vous le trouverez affiché sur le panneau d'affichage, sur le site de l'école soit sur vos carnets de correspondance » dis-je en me tournant vers la jeune fille. La visant quelque peu, mais je n'oubliais pas de jeter un coup d'œil au garçon... qui était lui aussi impliqué.
Fallait vraiment que je la sorte celle-là, mais j'avais raison en même temps, vu qu'on m'a si gentiment dit tout à l'heure « Scus je savais pas... » Et bah, maintenant cocotte, c'est à savoir.
Je voulais pas que tout ce passe mal ici et j'espérais aussi que le nouveau surveillant allait faire son boulot.
Nous arrivâmes au premier étage des dortoirs. Directement, je me tournais vers la porte où était gravé le numéro « un ». Puis, me tournant vers les futurs colocataires, je leur demandais :

« Avez-vous reçu les clés de vos chambres ? »

Dites oui s'il vous plait... Normalement c'était le cas, ma secrétaire devait leur faire parvenir... et si c'était pas le cas j'allais devoir redescendre pour aller les chercher...

Les clefs? Non je revois bien la lettre, le carnet et le reste que j' ai parcouru avec Nata et Tekla qui se brossait les cheveux mais aucun trousseau ou ni même quoi que ce soit qui ressemblait de près ou de loin à une clef. Je fais un effort pour lever les yeux et secoue la tête faisant un mix Américano Polonais pour dire "non".Quand je me sens nerveux j' ai tendance à faire des néologismes ou à mélanger les langues comme la fois où j' ai voulu dire merci en Espagnol à la fin de mon interrogation et que j' ai repensé au vocabulaire d' Italien de Klemens qui avait révisé à coté de moi la veille. Résultat ça avait donné quelque chose de semblable au "non" devant la directrice. Je me souviens très bien que toute la classe avait ri, j' étais parvenu à faire sourire le professeur qui m' avait demandé de retourner m' assoir avec un air amusé.

Sauf que la situation ne ressemble pas du tout à celle citée quelques lignes plus haut. J' ai envie de me cacher sous terre après ma bêtise... Je ne trouve rien de mieux à faire qu' essayer de me cacher derrière mes mèches, ce qui au passage ne sert à rien vu leur taille, elles me couvre à peine le front.
Je n' ose toujours pas regarder ma camarade... Quoi...??? Attendez vous plaisantez... Colocataires???? Mais cette fille... C' est peut être quelqu'un de très bien d' accord... Sauf que... Elle me fait peur avec ses yeux pas aimables... On va jamais pouvoir s' entendre... Mauvaise idée... Très très mauvaise idée... Brrrrr il semble qu' elle me fixe... C' est pas rassurant du tout...

Je suis pas un bébé d' accord mais au moins à la maison quand quelqu'un s' approche de moi pour me brutaliser au collège y a mon grand frère Marian... Quand il accepte de se lever et de poser sa cigarette... En plus elle a dit qu' elle fumait... Orh... La chambre va ressembler à un salon pour hommes des années 20; sauf qu' à la place du cigare c' est la fumée de ses clopes, comme certains disent, qui risque de bousiller nos poumons. Bon au moins je le saurais à l' avenir va falloir passer son temps en salle d' étude, j' aimerais éviter de d' attraper un cancer ou autre... Plus je la regarde plus elle me rappelle mon frère.
Histoire de faire abstraction de ces yeux assassins que j' ai l' impression de sentir dans mon dos autant sortir le règlement intérieur pour le dire plus en détails, surtout que se poser quelques minutes j' avoue j' y dirai pas non.

Ah Carnet Carnet où te caches tu? Eh te voilà, viens là que je te lise petit règlement, quelques détails près il doit ressembler à celui de mon ancien collège, de toutes façons les interdits varient très peu... Sauf en ce qui concernent les établissements religieux qui doivent avoir des règles bien plus strictes, mais rien d' étonnant. Tiens et si pour briser la glace je lui proposais un bonbon? Elle accepte: tant mieux, au contraire pas grave hein du moment qu' elle me commence pas à vouloir mordre. Si elle refuse je la laisserais tranquille. Allez petit récapitulatif du règlement intérieur de Eastwood Academy, enfin ça prendra pas longtemps comme je lis très vite, ce qui étonne souvent.

La bibliothécaire à coté de chez nous est toujours surprise quand je lui rapporte les romans quelques jours après. Ewa lit vite aussi mais ça n' étonne et ne surprend personne. Alors page un, ah comme la chambre, on va donc se retrouver normalement juste à coté du couloir ou au fond si la numérotation se fait dans l' autre sens comme dans certaines autres écoles. Bon jusqu' ici rien de nouveau: ne pas détériorer le matériel et d' autres choses tout aussi logiques. J' essaye de rester calme assis contre le mur, or j' ai un mauvais pressentiment, justifié ou non je n' arrive pas à m' en débarrasser.

-Je commencer à avoir mal à la tête, encore mes migraine optique qui revenaient. Pendant que la directrice nous parlait j’ouvrit mon sac et attrapa mes lunettes, je les mise, elle parlait toujours mais je ne l’écouter pas, le jeune à coter de moi n’avait pas l’air absorber lui aussi par ses paroles. Je commencer à être fatigué les seul mots que j’entendais était obligation na na na…
Souvent elle me regardait bizarrement mais je ne regardait que le jeune garçon, il m’intriguait je ne sais pourquoi. Je me dit qu’il fallait que je l’écoute elle parler de carnet et de chambre puis d’un coup elle demander si on avait les clefs de la chambre, je réfléchie me revit ouvrir l’enveloppe mais aucune clefs seulement des papiers barbant dont j’avais laisser la lecture à mon frère, je n’était pas du tout intéressais.
Je la regarder, puis me retourner et observer le garçon qui fit un geste de la tête timidement et glissa un « non », je n’était pas seule, il avait l’air effrayer le sentiment de peine prit possession de moi mais me quitta tout de suite, je n’avait jamais ressenti ça au par avant. Puis je me décida à répondre à la directrice :

« Perso, moi j’ai reçu aucune clefs, si on était censé les recevoir y’en a ici ils ont pas fait leur boulot… »

Je sourit après avoir parler, pour une fois j’avais parler assez calmement, mais ce n’était pas encore ça vue son visage meurtrier, mais elle devait aussi être dégouté de devoir descendre pour les prendre, j’avais envie de rigoler juste pour l’énerver sachant qu’il n’y avait rien de drôle. Je la regardais faire, elle partit en faisant claquer ses talons, je la regardait descendre les escaliers avec une belle démarche, elle me faisait penser à ma mère ce qui m’exaspéré plus qu’autre chose, et qui donner encore plus envie de la détester.
Je me retrouver seule avec Nikita, je crois que c’était comme ça qu’il s’appeler il était en train de lire le règlement je suppose, il n’y a rien d’autre a lire dans le carnet. J’avais lu son prénom sur la couverture du carnet mais son nom de famille était imprononçable, je prenait le mien pour jeter un coup d’œil au règlement une fois le carnet ouvert je le referma avec force, je n’avait pas envie de lire, loin de la je m’ennuyer.
Je me cala contre le mur. J’avais envie de parler mais je ne savais quoi, me retenait, puis je prit mon courage à deux mains et commença la discussion, je ne savais pas si il allait me répondre mais je passerai pas pour une insociable ce que j’était vraiment.

« Tu t’appelles Nikita c’est ça ? Tu viens d’où ? »

J’avais parler en bon américain par rapport à d’habitude mais d’une fois énerver je ne sais pas pourquoi j’emplois toujours ce ton.
Mais bon on ne va pas dire que je suis méchante, j’ai parler voila quoi !!

Elle n' est sûrement pas une tueuse en série recherchée mais cette fille plus âgée, ma future colocataire d' après la directrice a une voix agressive... Je croirai entendre Marian sauf que lui en plus parle froidement. D' où je viens? Question obligatoire vu mon nom de famille, je vais faire un effort, je me trompe peut être... Paraîtrait elle juste moins agréable qu' en réalité. Je referme le carnet comme j' ai fini et j' applique à lui répondre sans que cela ne se transforme en Poloméricain.
- Oui je m' appelle Nikita... Je suis né en Pologne dans un petit village mais ça fait longtemps que je vis aux États Unis...

Pas besoin de l' abreuver de détails tout de suite. J' aurais pas dû parler du village, trop tard maintenant. Elle d' après ce que je peux entendre ne semble pas avoir d' accent particulier, en tout cas pour le moment ça ne me frappe pas. Je reprend ma respiration, l' angoisse recommence à se manifester. Je voudrais tellement que Jan soit là, lui il arrive à se faire des amis partout et puis il me rassure, j' aimerais bien qu' il me fasse un câlin... Un autre bonbon m' aidera à au moins diminuer cet espèce de stress. Je ne supporte pas les moments de tension, ça me met trop mal à l' aise.

Après avoir compté plusieurs fois jusque dix en ma langue natale je me décide à sortir un Arlequin du sac pour le proposer à la jeune fille à laquelle je n' ose pas encore demander le nom, autant lui poser la question avec le bonbon ça passera peut être mieux. Je regarde le papier brillant: un... deux...
- ... Heu... Dis moi... Tu en veux un... Et... Tu t' appelles comment toi... Si ça te dérange de répondre... Ce...c' est pas grave hein... Mais...ce serait mieux... Vu que... qu' on va se voir souvent... Enfin... Bon... Heu...
Comment passer pour un Imbécile en une leçon? Laisser une pose de minimum deux minutes entre chaque phrase, air idiot garanti... Ça peut aussi laisser supposer que vous souffrez d' une possible maladie mentale... Bravo belle entrée en matière. Où se cachent les souris: eh les filles reste de la place?

C' est toujours quand j' aurais besoin d' un endroit pour disparaître que je n' en trouve pas, je vais devoir rester là avec mes yeux baissés, mon envie de me confondre avec les murs... Sans parler de la main tendue avec deux Arlequins qui attendent sagement dans leur petit emballage translucide. D' ailleurs la lumière du couloir sur le papier fait apparaître des spectres de lumière. Ils sont petits mais en observant attentivement ils restent malgré tout visibles. Je me force à relever la tête risquant un sourire alors que mes iris scrutent l' horizon de touts cotés. Je ressemble à un animal cherchant à s' enfuir... de quoi j' ai l' air... à par ridicule. Elle risque de me trouver plus que bizarre, normal d' ailleurs.

Je le regardait faire, il me faisait rire. Il ferma doucement son carnet et me regarda, je ne savait pas si il allait me parler tout de suite.
Né en Pologne ?! Comme moi, je trouvait ça étrange, une coïncidence. Un petit village, Humm lequel, je devrait arrêter mes monologues, car seul mes sourcils bougent tout seul et mon visage doit être assez étrange. Je ne voulais pas lui dire que je venait de Pologne moi aussi, en plus vue mon nom de famille ça ne se remarquer pas, en faite je ne voulais rien dire sur ma vie a personne même pas a mon camarade de chambre si j’avais pu le cacher a tout le monde je l’aurais fait mais la directrice a mon dossier, j’espère qu’elle ne sait pas tout ce que j’ai fait, les vols que j’ai commit et les infraction dans mon ancien établissement. Je voulais repartir a zéro du moins recommencer a zéro mes conneries.
Il commençait a stresser ça se voyait a son visage il devenait tout blanc, j’avais envie de rigoler, de me moquer aussi un petit peu. Il a l’air gentille, tout mignon mes proies d’habitude. Il prenait une grande respiration pour me parler, je le sentait mal. J’espérait qu’il n’allait rien me demander sur mon histoire, sur ma vie.
J’eu du mal a décrypter sa phrase, j’avait envie d’éclater de rire, de lui dire de répéter mais le pauvre galérer déjà assez comme ça, si je répondait de travers, hors sujet a la phrase je me taperait la honte, mais je n’allait pas le laisser dans le vent non plus. J’avais envie de le rassurer…

« Oui, pourquoi pas. Je m’appelle Kaylee Salvatore, je t’ai répondus mais sache que comme ont va partager cette chambre ensemble, tu vas devoir t’habituer a moi, parlait normalement avec moi, ne croie pas que je te ferait de mal, quoi que… Naaaan oublie »

Je regrettais déjà se que je venait de dire, il allait avoir peur. Le pauvre, et moi alors je vais passer pour méchante. Je m’était jurait de ne pas faire de mal a la personne qui partagerait ma chambre les autres après…
J’attrapais son bonbon, mon frère manger tout le temps ces bonbons, et je profiter toujours pour lui en piquer un. Je pensa a lui tout de suite et cligna fort des yeux je ne voulais pas pensait a lui.
Je le voyais chercher quelque chose, ou quelqu’un, je ne savais pas vraiment on aurait dit qu’il voulait s’enfuir, il avait peur ?!

« Euh… se serait bien qu’elle arrive bientôt non ? »

Comment crée un bide alors qu’on veut se rattraper !

Elle accepte le bonbon, elle parle... Alors j' ai dû me tromper, une carapace peut être? Après tout cela ne me regarde pas. A quoi pense t elle donc là parce qu' elle semble absorbée: sa famille? Oui c' est vrai tout le monde n' a pas le même type de relation avec ses parents ou sa fratrie alors il ne s' agit pas forcément de ça. D' un coté si j' accorde autant d' importance aux miens il y a une très bonne raison. Queqlu' un a un jour dit et d' autres l' ont écrits: les épreuves soudent les gens, parfois des individus qui n' ont rien en commun, de ceux qui sans l'évènement ne se seraient jamais rencontré ou bien parlé; dans notre cas, faire usage du mot épreuve ne convient pas car il désigne quelque chose de bien trop douloureux pour s' appliquer à l' histoire de notre famille, mieux dire compliqué.

A Tyszki Ciągaczki quelqu'un qui n' y est pas né ou qui n' y a pas au moins de la famille est considéré comme Przychodzień c' est à dire Étranger. Cela s' appliquait aux parents de Maman venus s' installer comme ça sans attaches à la base. Pour cette raison son mariage avec mon père n' a pas été vu d' un très bon œil, je le sais que certains membres de la communauté le désapprouvaient même. Forcément les enfants issus d' une telle union n' ont pas étés bien considérés voire ignorés pour ne pas dire méprisés et responsables de tout ce qui n' allait pas... Autre point, la religion y est encore très présente sans oublier toutes les superstitions. La population n' est pas véritablement inculte mais...Comment décrire la vie là bas... Spéciale, oui tout à fait l' adjectif...

Pour faire court parce que ça commence à traîner en longueur mine de rien, à par Jan mon frère jumeau capable de s' entendre avec n' importe qui, enfin il a vraiment le contact humain facile, ce qui a lui permis lui de lier quelques amitiés contrairement à nous. Pour résumer: grandir dans un patelin aussi petit que celui là où personne n' appréciait notre famille nous a rendu tous très solidaires et soudés. Je doute que la plupart de ceux et celles peu importe qu' il s' agisse ou non d' enfants uniques pourraient comprendre. Notre cas semble un peu à par, je m' en suis rendu compte en observant les autres fratries, beaucoup plus distantes, moins soucieuses les uns des autres. Voilà pourquoi ce serait très surprenant que ma future colocataire pense aussi intensément aux siens.

Suite aux paroles de Kaylee je ne peux m' empêcher de rire nerveusement.
-...Ce...C' est pas à cause de toi... Je suis timide c' est tout...
Hein? Qu es ce que ça veut dire? Qu ' es ce qu' elle sous entendait là??? Elle serait... du genre brutaliser les autres? Eh ho non!!! On n' a pas quitté Tyszki Ciągaczki pour rien! Pareil pour la Pologne! Pas question de se faire en tapis! Je peux accepter beaucoup de choses quand les circonstances l' exigent, je ne rechigne pas quand s' il agit de faire des concessions non plus sauf que là... Hm... au fait ça semblait de la plaisanterie? Pas vraiment... Difficile à situer d' ailleurs. Je m' en fiche si elle joue à la Racketteuse ou si elle espère que je vais tout lui céder bien gentiment sous prétexte que j' ai une tête de petit garçon tout gentil: elle se trompe. Je déteste les auto proclamations, ça m' insupporte.

Éviter aussi de demander de l' aide à Marian je sais bien qu' il m' enverra voir ailleurs, les trois quart du temps il refuse, sauf s' il a décidé de me donner un coup de main, là encore cela ne se produit que rarement. De temps en temps il se lève, écrase sa cigarette, Jan a raison en plus, ce que ça peut être moche cet espèce de cylindre coloré. Quant à Tekla la plus grande de mes sœurs, à par essayer papillonner des yeux bizarrement devant la petite frappe si c' est un garçon. Elle change le ton de sa voix au passage quand elle parle avec certains sportifs. Qu' es ce qu' elle essaye...Les amuser pour devenir leur amie ou les effrayer pour garder sa place parmi les élèves populaires? Tekla a toujours appartenu à une catégorie particulière: les gens cool, j' ai jamais vraiment compris le principe... Ni comment cette hiérarchie fonctionnait, des futilités...

Oui maintenant qu' elle me le rappelle, la directrice est partie chercher les clefs depuis un certain temps. J' espère qu' elle ne s' est pas perdue... Si elle s' égare alors qu' elle devrait avoir un minimum l' habitude, les pensionnaires vont devoir se procurer une carte... Voire un GPS. Pas pratique de marcher avec ça autour du cou ou de la taille. Non, elle a dû en profiter pour s' occuper d' autre chose.
- C' est moi ou il commence à faire un peu plus froid? D' un coté c' est peut être les courants d' air...Et depuis qu' on est là on a toujours vu personne... C' est étrange normalement on aurait dû croiser un ou deux autres élèves...

Je partais donc en quête de bonne aventure, à la recherche de ses fameuses clés qui normalement devaient déjà être dans les mains des élèves. Cela me désespérait, je n'imaginais pas trop le début de réputation de l'école, de son organisation. Je voulais pas que ça commence comme ça, mais apparemment, la malchance était au rendez-vous ce matin.
J'arrivais dans le couloir administratif, et ouvris la petite boite accrochée au mur, dans une petite pièce réservée au corps enseignant et dissimulée de la vue des élèves. Je pris donc la clé numéro un et repartis voir les deux nouveaux, prenant soin de fermer la porte derrière moi. Fallait bien prendre des précautions, même si il n'y avait personne ici, mais peut-être que les deux arrivés allaient me jouer un sale coup une fois mon dos tournait... peut-être que j'étais un peu, beaucoup pessimiste mais c'était une bonne technique pour, en quelque sorte, se défendre ensuite.

J'accélérais le pas, montant vite fait les escaliers et arrivais enfin à l'étage des chambres où je les vis, en train de discuter.

« Me revoilà, excusez-moi si j'ai mis du temps. Bon, voici les clés » Dis-je en les leur donnant. « Ne les perdait en aucuns cas ! Il existe effectivement un double mais seul le concierge et moi-même les avons. Donc, voilà, bienvenue chez vous, et n'oubliez pas que le règlement s'applique de partout ici, soyez respectueux envers vos colocataires et les voisins etc... le reste vous le connaissez » Je passais ma main dans les cheveux, ne sachant plus trop quoi dire, je ne voulais pas non plus jouer la femme sévère voulant plus que tout que l'autorité règne. « Ah... autre chose, ne trainait pas dans le grand hall en bas le soir, ce n'est pas noté dans le règlement mais, je préfère vous donner ce conseil... Voilà, vous trouverez les horaires du réfectoire et du couvre-feu dans vos carnets de correspondance , pour vos emploies du temps, je vous les passerait plus tard. Installez-vous bien et si vous avez quelque chose à me demander je serais dans mon bureau, à bientôt »

Je tournais les talons et repris mon chemin précédent, direction mon bureau où mon bon fauteuil en cuire de l'époque m'attendait. Cela m'avait épuisé, enfin, je pensais que ça allait-être pire, mais non, ça c'est plutôt bien passé... En espérant que tout continuera à aller sur de bonnes ondes positives...

Le bruit des talons de la directrice dans les escaliers résonner puis enfin elle nous apparus. Elle nous tendis les clefs et nous expliqua qu’il ne fallait pas les perdre, je baissais les yeux, j’étais plutôt tête en l’air et donc j'étais complètement sur qu’elle allait disparaitre. Elle ajouta qu’il fallait être respectueux avec tout les monde je me sentais légèrement viser, je ne respecter personnes et surtout ceux qui avait de l’autorité sur moi comme les professeurs et autre membre de l’internat. Je la regardais comme il faut, elle avait l’air pressait, mais je ne m’attardais pas sur ce sujet, elle avait de jolie yeux, elle était vraiment belle, mais ça je ne devrait jamais lui dire, si un peu de gentillesse exister en moi je ne devait la laisser paraitre pour rien au monde.
Ne pas trainer dans le grand hall le soir, première interdiction que j’allais surement enfreindre, elle me tentait et quand quelqu’un me disait de ne pas faire quelque chose automatiquement je faisais le contraire comme quand j’étais enfant. Le réfectoire, j’espère que le nourriture sera bonne, normalement dans tout les réfectoire elle est horriblement écœurante, après pour tout dire, j’avais l’habitude. Quand elle parla de son bureau un petit sourire en coin m’échappa, a vrai dire je savais déjà que j’allais souvent passais du temps la bas, et même beaucoup de temps, peut être plus que celui que je devrais passer en cours. Elle avait l’air fatiguer, elle tourna les talons et parti dans une direction qui m’étais inconnue.

« Bon maintenant qu’ont a les clefs si on entrer, ma valise pèse lourd, et j’ai besoin de fumer une clope, et peut être de dormir, j’espère que l’odeur de la cigarette ne te fait rien, et puis même… »

En effet je n' aime pas particulièrement l' odeur de la cigarette; non il s' agit là d' un euphémisme: elle m' insupporte... Quand quelqu' un fume à coté de moi il se rend vite compte de ce que j' en pense. Je ne m' en cache pas de toute façon; tant pis je me doutais qu' elle devait faire parti des adeptes de la nicotine, je dirais rien cette j' en profiterais pour repérer premièrement la salle de bain ainsi que les toilettes même si en général l' un et l' autres sont assez proches, à voir.
- D'accord... Je te suis...

Pour cacher mon agacement je me contente de lui sourire, il faut que cela paraisse assez sincère pour ne pas faire hypocrite, vu son expression ça a dû lui paraître convaincant, tant mieux je ne demandais pas plus. Durant le trajet j' en profite pour envoyer un rapide message à Jan parce que je ne souhaite pas appeler Maman dès le premier jour, elle devra attendre demain soir. Lorsque mon regard s' attarde sur la valise de Kaylee cela m' évoque ma soeur aînée Tekla. Si elle arrive à s' inscrire ici elle ne viendra pas qu' avec une valise mais quatre grand minimum. Cette idée m' amuse intérieurement car comme ma future colocataire j' ai pris la décision de n' amener que le strict minimum.

Je me surprends à bailler, la fatigue accumulée de ces dernières vingt quatre heures se rappelle à mon bon souvenir. Je ne vais pas mettre longtemps à trouver le sommeil ce soir visiblement. Alors que nous approchons que la porte une question me traverse l' esprit: combien d' élèves maximum une chambre peut elle accueillir à Eastwood Academy? Je crois savoir que dans ce genre d' internat le nombre de pensionnaires tourne entre quatre et six. J' espère que tout se passera bien avec Kaylee, je ne serais pas surpris que sous ses airs de fille peu sociable se cache une personne moins froide qu' elle ne le laisse penser à la première rencontre. Bon allez installation rapide, manger, dents puis dodo, première journée de cours demain: une bonne nuit réparatrice ne sera pas du luxe.

» Gabrielle Dawkins
» Nikita Brzezinki
» Une toute première arrivée, un tout commencement [Pv : Dylan Scott]